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Les candidats à l’accession à la propriété peuvent se réjouir. Un an après ses premières recommandations, le HSCF a légèrement assoupli les règles à suivre par les banques en matière d’octroi de prêts immobiliers. Un professionnel du secteur estime que 66 % des foyers exclus en 2020 pourraient revenir sur le marché en 2021.

Allègement des exigences du HCSF après un an

En fin 2019, afin de calmer l’effervescence sur le marché du crédit immobilier, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a fixé un plafond de 33 % pour le taux d’endettement et une limitation à 25 ans de la durée de remboursement. Aussi bien des primo-accédants que des épargnants désireux de se lancer dans un investissement locatif se sont retrouvés privés de financement.

De leur côté, dans un contexte de crise sanitaire et économique, les banques ont remis l’apport personnel à l’ordre du jour.

Mais le 17 décembre dernier, suite à l’appel des professionnels du secteur, inquiets de l’effondrement de la production et de ses conséquences pour l’activité, le Conseil a revu ses exigences à la baisse.

ImportantLe taux d’endettement maximum a ainsi été relevé à 35 %, tandis que la durée a été allongée à 27 ans.

Quelque 63 000 emprunteurs sont à nouveau solvables

ImportantGrâce à ces aménagements, cet expert estime qu’une bonne partie des potentiels acquéreurs et investisseurs exclus en 2020 vont pouvoir revenir.

L’an passé, en raison du resserrement des conditions de prêt, environ 95 000 ménages auraient renoncé à leur projet immobilier. Cette année, 63 000 d’entre eux pourraient retrouver leur solvabilité.

Pour les professionnels,

Les changements apportés par le HCSF devraient bénéficier à tous les emprunteurs en améliorant leur capacité d’emprunt.

Et cela sans compter la baisse des taux d’intérêt à des seuils historiques, battant même les niveaux record observés en fin 2019.

Quant à ceux qui s’inquiètent de l’obligation de tenir compte du coût de l’assurance dans le calcul du taux d’endettement de 35 %, cet analyste se veut rassurant. Pour lui,
Il ne s’agit pas d’une nouveauté, car les banques appliquaient déjà cette règle avec la limitation du taux d’endettement à 33 %.

Dans ce cas, l’allègement des préconisations de l’autorité apporte une réelle marge de manœuvre aux candidats à l’emprunt.