Immobilier, les villes côtières ont la cote.
Le traumatisme causé par le confinement y est sans doute pour beaucoup, mais les logements situés en bord de mer sont encore plus prisés qu’avant. À l’analyse des recherches effectuées par les acheteurs potentiels, il apparait que Parisiens, Bordelais et Toulousains choisissent la Nouvelle-Aquitaine comme destination de prédilection alors que les Lillois cherchent à s’établir au bord de la Manche.
L’offre se raréfie
Avec l’essor du télétravail et l’éventualité menaçante d’un reconfinement, les Français cherchent à quitter au plus vite le logement qui ne leur convient plus pour s’établir dans un lieu où il passerait le confinement dans de meilleures conditions (logement plus spacieux, extérieur).
Et plus que la verte campagne, qui est quand même remontée dans l’estime des futurs acquéreurs, ce sont surtout les stations balnéaires qui font l’objet de toutes les convoitises.
Alors que la simulation de prêt immobilier fait ressortir des chiffres encourageants quant à la faisabilité du projet, les futurs acquéreurs se heurtent surtout à un manque d’offre. Comme eux, les propriétaires de résidence en bord de mer redoutent également l’épreuve du confinement et sont de moins en moins enclins à se défaire de leur bien.
Le top pour la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine, le flop pour la Côte d’Azur
La volonté des Français de rallier les stations balnéaires se confirme donc. L’emballement observé au mois de juin, qui a vu les ventes augmenter de +50 % par rapport au mois de juin de l’année d’avant, n’a pas été que temporaire. Au mois de juillet, les transactions ont continué sur leur lancée, avec +35 % de plus qu’en juillet 2019.
Concernant les secteurs recherchés, les Parisiens et les Bordelais ont une préférence affirmée pour la Nouvelle-Aquitaine, notamment pour des propriétés situées à Saint-Jean-de-Luz. Les Toulousains, quant à eux, se positionnent plutôt sur Biarritz. Les bords de la Manche suscitent également un engouement considérable, mais cette fois auprès des habitants du Nord, en l’occurrence les Lillois.
Pour ce qui est de la Côte d’Azur, les villes comme Nice et Saint-Raphaël sont un peu victimes de leur succès auprès des étrangers. D’habitude, ce sont ces derniers qui animent le marché, mais avec la fermeture des frontières et la suspension des vols internationaux, la baisse du nombre de transactions était inévitable.