Un pouvoir d’achat immobilier en berne pour les particuliers, un rôle renforcé pour les courtiers
Ces dernières années, les banques n’ont cessé d’assouplir leurs critères d’octroi de crédit. Leur objectif était de se démarquer des concurrents avec des offres compétitives et de conquérir ainsi de nouveaux clients. Dans le contexte actuel marqué par l’atonie du marché immobilier, les établissements bancaires risquent de changer de fusil d’épaule et de revoir leurs stratégies commerciales. Plus que jamais, les particuliers sont dans le brouillard et auront besoin des conseils d’un professionnel pour espérer continuer à profiter des conditions de financement attractives.
L’occasion pour les courtiers immobiliers de réaffirmer leur importance
Les banques, qui n’ont cessé d’assouplir leurs critères d’attribution de crédit depuis des années, les ont laissés inchangés en 2019. Assurés de trouver par leurs propres moyens une offre de prêt compatible avec leur budget, les emprunteurs faisaient alors l’impasse sur les services d’un courtier immobilier.
Mais aujourd’hui, tous les spécialistes s’interrogent sur les dispositions prises par les établissements bancaires, dans la mesure où la concurrence ne prévaut plus et qu’il s’agit désormais d’augmenter la rentabilité, sous peine de mettre la clé sous la porte.
Ainsi, certaines banques ont déjà procédé à une hausse de leurs barèmes, les risques étant plus élevés avec la baisse de revenus subie par la plupart des emprunteurs.
Comme les organismes de financement ne semblent plus tirer dans la même direction, le savoir-faire des courtiers est plus que jamais sollicité. Ces derniers seront également les plus à même de trouver l’assurance de prêt la plus compétitive, un élément crucial dans le coût du futur crédit.
L’envie d’investir est toujours présent
Ni le durcissement des critères d’octroi de prêt ni le traumatisme causé par la crise sanitaire n’ont entamé l’envie des particuliers d’investir dans la pierre.
Pour l’instant, les conditions d’accès au crédit immobilier restent favorables et les emprunteurs anticipent même une éventuelle baisse du prix. Le moment est donc propice à l’investissement, d’autant qu’à mesure que le temps passe, les acheteurs s’exposent à une probable remontée des taux.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l’octroi du prêt immobilier a été rendu plus difficile par le Haut conseil de stabilité financière, bien avant que n’apparaisse la crise sanitaire. Et malgré la pandémie et la nécessité d’une relance rapide du marché, ces recommandations sont toujours en vigueur.